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Dormir à l’aéroport : astuces, règles et bons plans pour survivre aux longs transits
Publié le 29/10/2025 à 11h42 et mis à jour le 29/10/2025 à 11h59
Que vous soyez un voyageur en transit ou un aventurier en escale longue durée, la question de pouvoir dormir dans un aéroport peut se poser. Dans de nombreux cas, cette pratique est autorisée.
Toutefois attention car les règles varient d’un aéroport à l’autre, tout comme les installations disponibles pour les passagers en quête de sommeil. Si certains aéroports offrent des espaces dédiés et des services pour se reposer, d’autres interdisent formellement toute forme de "sieste prolongée" en raison de la sécurité ou de la gestion des flux.
Cette question soulève également des préoccupations pratiques : où dormir, dans quelle mesure la sécurité est-elle assurée, et comment éviter les désagréments d’une nuit sans confort ?
Ce qu’il faut vérifier avant de planifier
Est ce autorisé ?
Dans la majorité des grands aéroports internationaux, rester dans le terminal la nuit est toléré, voire courant.
Cependant, veillez à bien vous renseigner avant de tenter l’expérience car certains aéroports imposent des fermetures nocturnes ou interdisent de dormir dans certaines zones. Par exemple, les aéroports de Sidney et Madrid ferment certaines zones de nuit.
De même que, pensez à vérifier les horaires d’ouverture des terminaux (zones « landside » vs « airside »).
Exemple : pour Paris‑Charles de Gaulle certains terminaux ferment ou déplacent les passagers si pas de vol.
La zone concernée : avant ou après les contrôles (landside/airside)
Les termes "landside" et "airside" sont utilisés dans le contexte des aéroports pour désigner deux zones distinctes avec des niveaux d'accès différents. “Landside” signifie la zone publique, avant le contrôle de sécurité et “Airside” la zone après les contrôles, avant embarquement.
Est-ce que c’est confortable ?
Même si cela est autorisé, dormir dans un terminal ne veut pas dire que l’on est « comme à la maison ». L’aéroport est un lieu public, bruyant, avec annonces, passages fréquents…
Pour augmenter le confort, pensez à vérifier également si des lounges, zones de repos ou capsules sont disponibles (on peut parfois retrouver des hôtels dans les terminaux de certains aéroports comme celui de Munich).
Pour des raisons de sécurité, il est conseillé de garder les objets de valeur près de soi, choisir un endroit bien visible et fréquenté.
Préparez votre kit sommeil
Prévoyez la panoplie pour bien dormir : apportez oreiller de voyage, un masque pour les yeux, des bouchons d’oreille ou un casque antibruit.
Prévoyez une petite couverture ou un châle pour éviter les coups de froid.
Pour des raisons de sécurité, il est conseillé de garder les objets de valeur près de soi, choisir un endroit bien visible et fréquenté.
Les alternatives payantes mais plus confortables
Il existe des lounges dont l’accès est payant, on y retrouve des sièges plus confortables, parfois des douches et des snacks.
Il existe aussi des pods/cabines de repos. On les loue souvent à l’heure ou à la minute (exemple : NapCabs à l’aéroport de Francfort)
Enfin, les « Transit hôtels » permettent de réserver parfois à l’heure, ultra‑pratique pour un gros creux horaire. Ils se situent dans la zone de transit.
Attention à quelques pièges
Si le terminal ferme la nuit ou demande d’évacuer, vous devrez vous rendre dans un hôtel. Exemple : Madrid va limiter l’accès la nuit.
Même dans les aéroports ouverts, le confort peut être très limité (bancs durs, bruit, lumière).
Si vous devez passer l’immigration ou récupérer bagages, cela peut impacter votre capacité à rester « dans » l’aéroport.
Dernière chose : pensez à bien vérifier que votre billet & visa/escale permettent de rester dans la zone de transit.
Auteur : Arnaud Gérard
Ancien responsable régional du Grand-Ouest chez Europ Assistance, il a créé Assur-Travel avec Philippe Munier en 2004.
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